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Articles

Sénéchaux d'Angoumois

1. Guy de la Roche sgr de Montendre, a 1441 aut antea, ad 1459 aut brevi postea : — A. usque ad 1445, comite Johanne apud Anglos vincto : « Guy de la Roche, conseiller et chambellan du duc d'Orleans, ayant la garde du conte d'Angoul. et son seneschal en Engolmois, » P. 1405*1 322, 3 aug. 1441 ; 12 jun. 1443, Bab. de Rencogne, Bullet. Soc. arch. Charente, 1868-9, p. 662-3; 15jan. 1443-4, P. 1405, I, 348. — B. Post receptam comitis libertatem, « Guy de la Roche conseiller... de mgr le conte d'Engol. et son senechal en Ang. », 20 mart. 1446-7, P. 1406*1, vj*c 1*10 ; 30 mart. 1446-7, P.1404*1 167 bis ; 8 jun. 1449, B. nat., N. acq. fr., 3642, Coll. Bastard, 825 ; 1 mart. 1451-2, Add. Chart. 4071, British Museum ; « chevalier », 19 mai. 1455, B. nat., fr. 26083, n° 6841 ; 3 febr. 1456-7, P. 1403*2, CXVIJ ; « chevalier, sgr de Verteuil et de Montandre », Arch. Charente, fonds S. Ausone, 13e liasse, Fleac ; forsan decesserat ante 1 jan. 1462-3 : « Mad. de la Roche, [vidua, ut vide...

Le siège de Nontron en 1487

La pièce qui peut le mieux nous fixer sur la date probable du siège de Nontron, est une sentence, rendue vraisemblablement quelques jours après, par les élus de Périgord, à Périgueux ; le 18 juin 1487, par laquelle remise est faite de vingt livres sur la taille de 103 livres un sol tournois imposée dans la châtellenie de Varaignes. Les gens de guerre de l'armée du roi commandés par son lieutenant en Guyenne, de Candale, s'étaient assemblés pendant deux jours à Varaignes et en avaient ruiné les habitants avant de se rendre à Nontron. Ceux-ci demandent en conséquence un dégrèvement qui leur est accordé en partie. « Les esleuz ordonnés pour le Roy nostre sire ou pays et ellection de Perrigort sur le faict de ses aides. A tous ceulx qui ces présentes verront salut. Savoir faisons avoir reçeue humble supplicacion des manans et habitans de la chastelnie de Varaigne, contenant que, à l'occasion de la guerre qui a eu cours ou pays de Perrigort ceste présente année, Monseigneur de C...

Le séminaire d'Angoulême avant la Révolution

Dans sa lettre circulaire du 1er janvier 1770, M. Antoine Jacquier dénonce ce... « temps malheureux, où le christianisme semble avoir disparu avec ceux qui nous ont précédés, où le monde ne respecte plus ni préceptes ni évangile, où chacun s'érige en arbitre des mystères et des lois, de la morale et du dogme, où la foi presque entièrement éteinte, la charité presque universellement refroidie, l'esprit de pénitence presque généralement ou méprisé ou inconnu, n'offrent plus à nos yeux que des chrétiens sans mœurs, sans âme, sans vie, où enfin les scandales qui, se multiplient, la dépravation des mœurs qui augmente, l'incrédulité et le libertinage qui triomphent, nous annoncent, d'une manière qui n'est que trop sensible, ce mystère d'iniquité redouté par nos pères et prédit par saint Paul » (Circ., II, 67). Il ne faut pas généraliser, mais ce qu'écrit Rosset, l'historien du grand séminaire d'Angoulême, à propos de la triste affaire Mioulle, qui se p...

Les forges de Busserolles

Les célèbres forges de Busserolles, dans le Périgord, aux confins de trois autres provinces, existent depuis « un temps immémorial » (Moyen Âge, Préhistoire) et sont assez représentatives de l'histoire de l'industrie du fer en France. Le subdélégué de Nontron, Jean de Labrousse du Bosfrand, rendant compte à l'intendant de la généralité de Limoges, en dénombre cinq au milieu du XVIIIe siècle avec une capacité de production estimée de 190 à 240 tonnes de fer et équivalent par an : La Vallade, Chez-Bigot, Lamandeau, Chez-Gabarier et Busserolles. (1) Leur présence voir omniprésence dans le paysage « busserollais » (nom des habitants) s'explique par une abondance de ressources pour la métallurgie : 1° des bois et des forêts en grande quantité dans toutes les directions, les moins chers viennent du Limousin, les plus chers d'Angoumois ; 2° Des gisements de matière première d'une grande étendue, apte au travail de fer, facilement accessible et transportable ; 3° Des ea...

Mémoire pour André de Béthoulat, comte de La Vauguyon

Même du vivant de sa mère, le comte du Broutay avait, pour des questions d'intérêt, causé mille ennuis à son beau-père bien plus, on voit dans des recueils judiciaires de l'époque, qu'à un certain moment, il alla même jusqu'à vouloir faire assassiner ce dernier. En 1671, messire Jacques de Stuert de Caussade, père de Madame de La Vauguyon étant mort, peu de temps après, son petit-fils prétendit que le défunt avait fait un testament en sa faveur et que sa mère avait supprimé ledit testament. Il fit informer contre elle et enfin, par arrêt du Parlement de Bordeaux, du 6 Septembre 1674, il fit juger que tous les biens dont messire Jacques de Stuert avait pu disposer, au temps de sa mort, lui seraient acquis à lui, son petit-fils. Ces biens devaient lui appartenir, suivant des termes juridiques de l'époque, en vertu de la substitution portée par ce prétendu testament, et ce, sans distinction de la quarte trébellianique ; il fut ordonné que Madame de La Vauguyon jouirait...

La fontaine de Nontron

L'autorisation de l'intendant était nécessaire pour « faire travailler aux fontaines », comme pour tous travaux de quelque importance engagés dans les villes. On retrouve partout le même processus : à la demande en général des habitants soucieux de ne pas manquer d'eau, les jurats, jugeant comme ceux de Blaye « la choze des plus nécessaires et l'on peut même dire indispensable », délibéraient pour décider des travaux à faire ; le subdélégué transmettait à l'intendant avec un avis généralement favorable ; l'intendant demandait le plus souvent des précisions sur le devis, sur les moyens de financement, et donnait ou non l'autorisation d'entreprendre les travaux après leur mise en adjudication. La procédure pouvait être relativement rapide, quelques mois, ou traîner beaucoup plus : le cas limite étant celui de Nontron où elle n'aboutit qu'après plus de vingt ans. Dans cette petite ville, la fontaine de la Cahue était restée totalement sans entretien...

Contribuables de la Dordogne (1804-1813)

Liste des contribuables du département de la Dordogne les plus imposés sous le Premier Empire. On trouve aux Archives Nationales sous la cote AF IV 1441, un premier état dressé par l'administration fiscale où figurent les noms des 32 premiers contribuables les plus taxés, avec le montant de leur imposition. Certains noms de lieux n'ayant pas été retrouvés, on peut penser qu'il s'agit de lieux-dits. En outre, cette liste est suivie de curieuses appréciations, pour ne pas dire de jugements de valeur sur chaque individu : 1) Dupeyrat Noël, Thiviers, 8 000 F. « Ex-législateur, magistrat au parlement de Paris. » 2) Fayolle André, à Tocane, 5 776 F. « Cultivateur éclairé. Citoyen utile. » 3) Bellucière fils, à la Dosse, 4 875 F. « Homme étroit, caractère peu estimable et estimé. » 4) Souc-Ia-Garétie, à la Cité, 3 958 F. « Peu influent à cause de sa légèreté. » 5) Imbert, au Fleix, négociant, 3 953 F. « Sans moyens comme sans instruction. Devenu riche à force de travail et d...

Fête de l'unité et de l'indivisibilité de la République

« Nontron, le 3 septembre 1793, l'an II de la République. Citoyen Président, Nous vous adressons ci-joint copie du procès-verbal de la fête du 10 août qui a eu lieu à Nontron. Comme il est le récit fidèle des témoignages de l'attachement des citoyens de ce district aux bons principes et aux sentiments de liberté, d'égalité, d'unité et d'amour pour la Constitution qui les animent, nous n'avons pas cru indifférent de le faire connaître à la Convention par l'organe de son Président. Les administrateurs du directoire et procureur syndic du district de Nontron. Signé : Jean-Baptiste Boyer, procureur syndic; Vieillemard; Lombard, vice-président. » « Procès-verbal de la fête de l'unité et de l'indivisibilité de la République, célébrée le 10 août dans le chef-lieu du district de Nontron, département de la Dordogne. Les envoyés des municipalités comprises dans l'étendue du district et tous les habitants de la commune de Nontron, se sont réunis le 10 août ...

Notaires de Nontron

Liste des notaires de la ville de Nontron et du Périgord vert au XIXe siècle. Ordre chronologique. Résidence : Nontron Boyer (Jean) • 1736-1737 Boyer (Pierre) • 1737-1807 Lapouge (Léonard) • 1779-1814 Ratineau (Pierre-Marc-Antoine) • 1788-1790 Lapouge (Guy) • 1815-1843 Ducluzeau (Denis-Léonard) • 1829-1836 Danède (Jean) • 1834-1872 Fonreau (Adrien) • 1836-1856 Excousseau (Jules-Pierre) • 1843-1869 Parat (Camille) • 1856-1873 Fraignaud (Léon-Frédéric) • 1858-1867 Lathière-Lavergne (Jean-Baptiste-Armand) • 1826-1888 Lathière-Lavergne (Armand) • 1867-1879 Petit (Pierre-Charles) • 1869-1872 Judet-Lacombe (Eugène) • 1872-1881 Courtey (Léon) • 1881-1902 Prévost (Noël-Achille) • 1872-1908 Villepontoux (François-Olivier) • 1888-1926 Prévost (Pierre) • 1888-1932 Résidence : Bussière-Badil Janet Lasfond (Raymond) • 1772-1813 Janet-Lasfond (Bernard) • 1814-1840 Dumas-Champvallier (Louis-Michel-Armand) • 1840-1847 Janet-Lasfond (Bernard jeune) • 1847-1855 Coquet-Desplaces (François) • 1855-1877 Du...

Sous-préfets de Nontron

Liste des sous-préfets de Nontron entre le Premier Empire et la Seconde Guerre mondiale. • Boyer (Geoffroi) 5 floréal an VIII • Trompéo (Charles) 26 décembre 1811 • Boyer (Jean-Baptiste) mars 1815 • Courssou (Jean-Jacques de) 12 août 1815 • Durand-Durepaire (Michel) 22 septembre 1824 • Boyer (Jean-Baptiste) 27 août 1830 • Lucas-Lagane 7 août 1833 • Boisjolin (Constant de) 29 septembre 1833 • Boullay 5 janv. 1835 (non installé) • Poret de Morvan (Abel) 29 mars 1835 • Amothe-Disaut (Edouard) 3 février 1838 • Bost (Alexandre) 24 août 1840 • Calvimont (Albert de) 24 janvier 1841 • Monfanges (Désiré) 13 mars 1848 • Gautier-Laguionie (Pierre) 15 juillet 1848 • Castaing (G.) 21 février 1849 • Rivaud 27 mars 1851 • Desaix 23 septembre 1858 • Laborie de Labatut (de) 26 avril 1865 • Dusolier (Alcide) 8 septembre 1870 • Duteuil 17 septembre 1870 • Du Grosriez (Fernand) 7 mai 1871 • Bouquerel (Gabriel) 30 mai 1873 • Blanche (Raymond) 18 juin 1873 • Célières (Eugène) 24 mai 1876 • Du Bled (Victor) ...

Les boulangeries de Nontron en 1817

Les boulangers de Nontron demandent que la taxe au kilogramme soit fixée à 57 centimes 1/2 pour le pain blanc, 47 1/2 pour le pain second, 35 pour le pain noir de seigle et méteil. Cette taxe est acceptée par le maire et le sous-préfet mais, pour la compenser, une souscription permettra de distribuer aux pauvres environ 160 livres de pain gratuit. La nouvelle majoration de 1 liard par livre, prise le 7 avril 1817 et nécessitée par une hausse successive des grains pendant plusieurs marchés, met Nontron en effervescence. D'abord plainte est portée pour défaut de cuisson. Pendant que le maire Bussac escorté de son adjoint, du juge de paix, des gendarmes, saisit des tourtes de pain litigieuses dans les boulangeries, la foule que les femmes surexcitent l'injurie. Le pain confisqué est distribué séance tenante, aux indigents — il était donc comestible ! — et une accalmie se produit de courte durée. Des énergumènes envahissent la mairie et exigent une baisse immédiate de 2 liards jusq...

Les seigneurs du Nontronnais

Par acte du 18 décembre 1751, reçu par Gervais, notaire à Paris, ratifié le 27 juin suivant, les créanciers et syndics de la dite dame Egon de Courcillon vendirent la terre et baronnie de Nontron à messire Jean-Charles de Lavie, président au Parlement de Bordeaux, pour la somme de vingt-cinq mille livres. Il ne s'agissait d'ailleurs, dans cette vente, que du chef-lieu de la baronnie et de la seule paroisse de Nontron, les trente-cinq, sur soixante-douze qui la composaient en 1553, ayant été successivement et irrévocablement aliénées du XVIIe au XVIIIe siècle. Voici à cet égard le tableau que nous avons relevé dans les Archives de la Charente, en rectifiant l'orthographe des noms : « 1° Nontron, à M. de Lavie; 2° Javerlhac, à M. Texier de Javerlhac; 3° Abjat, à M. d'Aydie; 4° Savignac, au même; 5° Saint-Martial-de-Valette, à M. Moreau de Villejalet; 6° St-Pardoux-la-Rivière; à M. d'Abzac de Villars, à Mme d'Allonis et à Mme la prieure; 7° Augignac, à M. de Pompad...

La Franc-maçonnerie à Nontron

La Loge de Nontron A Nontron, une première Loge, l'Avenir de Nontron, avait été fondée en 1869 par treize frères parmi lesquels Antoine Debidour, le sénateur Alcide Dusolier, les frères Jean et Emile Millet-Lacombe. En sommeil depuis 1884, l'atelier fut remplacé par la Loge La Solidarité Nontronnaise dont la constitution fut accordée le 7 mars 1904 et qui eut pour Vénérables Joseph-Augustin Castaud, Commissaire de Police et Eugène Lainé, instituteur à Champs-Romain. Les Archives du Grand Orient permettent de recenser cinquante-quatre frères ou profanes présentés à l'initiation, dont le tiers seulement résident à Nontron, quatre habitent Jumilhac-le-Grand, trois, Piégut-Pluviers et Thiviers, deux, Abjat ; il n'y a qu'un seul franc-maçon à Augignac, Beaussac, Le Bourdeix, Brantôme, Champs-Romain, La Coquille, Léguillac-de-Cercles, Lussas-et-Nontronneau, Mareuil, Miallet, Milhac-de-Nontron, Saint-Front-de-Champniers, Saint-Jory-de-Chalais, Saint-Martial-de-Valette, Sai...

Les émeutes de Javerlhac

Après les très mauvaises conditions climatiques de l'hiver 1788/1789 jusqu'à l'été 1791 : gelées, grêle, pluies diluviennes, orages puis sécheresse qui avaient ramené les récoltes de 1789 au 1/20e de la normale, celles de 1790 aux trois quarts et celle de 1791 à un tiers ; il n'y avait plus de réserves en 1792. Par crainte du manque de nécessaire et par spéculation, beaucoup de propriétaires ne portaient pas leurs blés sur les marchés d'où rareté et flambée des prix ; le septier de froment était passé de 15 livres en 1790 à 22 livres en 1792. Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 mars 1792, Guillaume Vallade, maître de forges à Jomelières, avait été averti que le nommé Léonard Julien dit Tapon, recouvreur, tireur de mines, avait annoncé que le lendemain, un nombre considérable de particuliers de Varaignes et de Javerlhac iraient chez lui pour manger et boire à discrétion, sinon ils briseraient tout. Vallade dénonça Tapon à la municipalité de Javerlhac qui l'e...

Mme Alfred Agard (née Françoise-Marie-Louise Garreau-Lafaurie)

Philanthrope, née à Nontron (Dordogne). Elle est veuve de Pierre-Alfred Agard, né à la Feuillade (Charente) le 1er mars 1835, qui, après de lointains voyages, où il s'employa très activement et intelligemment à développer l'expansion commerciale française et à faire connaître et aimer notre pays, revint se fixer à Nontron. Là, il consacra son temps et sa fortune aux intérêts généraux : travaux publics, mesure hygiéniques, plantations et mise en valeur de terrains agricoles, etc. Il fut conseiller municipal de Nontron et chevalier du mérite agricole. Cruellement atteint par le décès de son fils unique, Alfred Agard mourut, le 10 décembre 1916, léguant, dans une dernière et générause pensée d'altruisme, aux malheureux de la ville de Nontron, toute sa fortune pour que soit édifié, dans sa propriété de Talivaud, un hôpital civil et militaire portant son nom et celui de son fils. Mme Agard s'est associée aux initiativex bienfaisantes de son mari. Elle s'est aussi toute p...