Le régiment de Lambertie
Historique du régiment de Lambertie (ou Lambertye) :
Pendant la guerre de Trente Ans, un nouveau régiment d'infanterie française est levé le 5 février 1632 par Gabriel de Lambertie (ou Lambertye), chevalier, baron de Montbrun, seigneur de Mialet, Pensol et autres lieux. Lambertie est le chef de la famille du même nom, et le gendre de Louis de Pontville, vicomte de Rochechouart.
Les soldats du régiment de Lambertie participent à l'invasion du duché de Lorraine par la France. Après le traité de Liverdun signé le 26 juin 1632, ils prennent possession de la citadelle de Stenay au nom du roi Louis XIII. Le régiment est réformé au mois d'octobre mais la paix est de courte durée.
En 1633, les troupes françaises envahissent une nouvelle fois la Lorraine. Le duc Charles IV est contraint d'abdiquer l'année suivante. Le 10 juillet 1634, le régiment de Lambertie est rétabli et tient garnison dans la capitale Nancy.
Il est envoyé au siège de La Mothe sous le commandement du maréchal de La Force. Un officier, François de Beaupoil, y est mortellement blessé.
Le sieur de Lambertie, colonel du régiment, s'y distingue particulièrement. Ce dernier est nommé lieutenant au gouvernement de Nancy et commandant effectif de la place forte en l'absence du maréchal du Hallier.
En 1637, le régiment est à l'abbaye d'Auberive pour le logement des gens de guerre.
En 1639, on peut le situer près de Lunéville, au siège du château de Moyen. Le 2 janvier 1641, le sieur de Lambertie est avec la municipalité de Nancy et le maréchal du Hallier à la consécration du couvent des dominicains.
En 1643, il reçoit une lettre du cardinal Mazarin, louant son zèle et sa fidélité. Le 14 juin 1644, ses terres sont érigées en comté de Lambertie par lettres enregistrées au Châtelet de Paris.
En 1646, il se démet de son régiment et de sa lieutenance en faveur de son fils, Jean de Lambertie, déjà lieutenant-colonel. Les soldats quittent Nancy cette même année et le régiment est éclaboussé par l'affaire des enrôlements fictifs.
Le 3 janvier 1647, le régiment est donné à Jean-Charles de Senneterre, comte de Brinon. Il s'illustre encore à la prise de Commercy en 1653, avant d'être finalement licencié le 20 juillet 1660.
Officiers :
- Gabriel de Lambertie, colonel au régiment de son nom.
- Jean de Lambertie, lieutenant-colonel au régiment de son père.
- Jacques de Belcastel, capitaine au régiment de Lambertie
- Jean de Maumont, capitaine au régiment de Lambertie.
- Jean de Jaubert, capitaine au régiment de Lambertie.
- Jean de La Faye, capitaine au régiment de Lambertie.
- Simon de La Tour, capitaine au régiment de Lambertie.
- François & Antoine de Beaupoil, lieutenant & enseigne au régiment de Lambertie.
Références :
- Histoire de l'ancienne infanterie française, 1853.
- Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère, 1872.
- La Lorraine pendant le gouvernement de la Ferté Sénectère, 1906.
- Histoire de Nancy, 1908.
Illustrations :
Le château des comtes de Lambertie, paroisse de Mialet, diocèse de Périgueux, d'après un dessin de Jules de Verneilh.
Le 3e et dernier comte de Lambertie, Jean-François de Lambertie, décédé en 1667, d'après un portrait de famille.
Source : Généalogie Charente Périgord.
Pendant la guerre de Trente Ans, un nouveau régiment d'infanterie française est levé le 5 février 1632 par Gabriel de Lambertie (ou Lambertye), chevalier, baron de Montbrun, seigneur de Mialet, Pensol et autres lieux. Lambertie est le chef de la famille du même nom, et le gendre de Louis de Pontville, vicomte de Rochechouart.
Les soldats du régiment de Lambertie participent à l'invasion du duché de Lorraine par la France. Après le traité de Liverdun signé le 26 juin 1632, ils prennent possession de la citadelle de Stenay au nom du roi Louis XIII. Le régiment est réformé au mois d'octobre mais la paix est de courte durée.
En 1633, les troupes françaises envahissent une nouvelle fois la Lorraine. Le duc Charles IV est contraint d'abdiquer l'année suivante. Le 10 juillet 1634, le régiment de Lambertie est rétabli et tient garnison dans la capitale Nancy.
Il est envoyé au siège de La Mothe sous le commandement du maréchal de La Force. Un officier, François de Beaupoil, y est mortellement blessé.
Le sieur de Lambertie, colonel du régiment, s'y distingue particulièrement. Ce dernier est nommé lieutenant au gouvernement de Nancy et commandant effectif de la place forte en l'absence du maréchal du Hallier.
En 1637, le régiment est à l'abbaye d'Auberive pour le logement des gens de guerre.
En 1639, on peut le situer près de Lunéville, au siège du château de Moyen. Le 2 janvier 1641, le sieur de Lambertie est avec la municipalité de Nancy et le maréchal du Hallier à la consécration du couvent des dominicains.
En 1643, il reçoit une lettre du cardinal Mazarin, louant son zèle et sa fidélité. Le 14 juin 1644, ses terres sont érigées en comté de Lambertie par lettres enregistrées au Châtelet de Paris.
En 1646, il se démet de son régiment et de sa lieutenance en faveur de son fils, Jean de Lambertie, déjà lieutenant-colonel. Les soldats quittent Nancy cette même année et le régiment est éclaboussé par l'affaire des enrôlements fictifs.
Le 3 janvier 1647, le régiment est donné à Jean-Charles de Senneterre, comte de Brinon. Il s'illustre encore à la prise de Commercy en 1653, avant d'être finalement licencié le 20 juillet 1660.
Officiers :
- Gabriel de Lambertie, colonel au régiment de son nom.
- Jean de Lambertie, lieutenant-colonel au régiment de son père.
- Jacques de Belcastel, capitaine au régiment de Lambertie
- Jean de Maumont, capitaine au régiment de Lambertie.
- Jean de Jaubert, capitaine au régiment de Lambertie.
- Jean de La Faye, capitaine au régiment de Lambertie.
- Simon de La Tour, capitaine au régiment de Lambertie.
- François & Antoine de Beaupoil, lieutenant & enseigne au régiment de Lambertie.
Références :
- Histoire de l'ancienne infanterie française, 1853.
- Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère, 1872.
- La Lorraine pendant le gouvernement de la Ferté Sénectère, 1906.
- Histoire de Nancy, 1908.
Illustrations :
Le château des comtes de Lambertie, paroisse de Mialet, diocèse de Périgueux, d'après un dessin de Jules de Verneilh.
Le 3e et dernier comte de Lambertie, Jean-François de Lambertie, décédé en 1667, d'après un portrait de famille.
Source : Généalogie Charente Périgord.