Un gentilhomme d'extraction échevin

Étienne de Livenne, écuyer, sieur de Vouzan, échevin en 1570. La même année, François de Livenne, écuyer, sieur de Neuillac, fut conseiller jusqu'en 1574. Leur exemple fait voir qu'en différents temps il est entré dans la maison-de-ville des gentilshommes d'extraction, puisqu'il est certain que les de Livenne ont cette qualité. Étienne de Livenne, sieur de Vouzan, devait être fils aîné de Seguin de Livenne et père de Pierre de Livenne qui eut en partage le fief de Vouzan, de la Bergerie, d'autant que Françoise de Rozier, sa veuve, justifia, à la recherche de 1599, en qualité de tutrice d'Aaron, son fils mineur, que Seguin de Livenne, seigneur de Vouzan, était son aïeul, et que les père et aïeul dudit Seguin possédaient le fief de Vouzan et étaient qualifiés écuyers depuis le milieu du XVe siècle. Il y avait alors plusieurs branches des de Livenne, entre autres celle qui possédait le fief de Bouëx depuis très-longtemps. Elle a produit Charles et François de Livenne, abbé de Saint-Cybard, et Jacques, abbé de Fontdouce. Il y avait aussi François, sieur du Breuil, qui a fait une branche établie au Breuil, paroisse de Bredon, ressort de Saint-Jean-d'Angély. Celui qui possédait la terre de la Chapelle, en Poitou, a fini depuis peu dans la personne de François de Livenne, qui n'a laissé qu'une fille nommée Marie, qui a épousé le sieur de Barbezières de la Tallonnière. Il y a une autre branche à Saint-Genis et une autre en Poitou.

Source : Histoire de l'Angoumois, de François Vigier de La Pile.

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