L'évolution du métayage en Limousin
La propriété de M. de Roux de Reilhac, canton de Saint-Mathieu, arrondissement de Rochechouart, était affermée de 1879 à 1888 pour la somme de 9.000 francs. En 1888 le fermier se retira, malgré les concessions du propriétaire qui consentait à réduire de 600 francs le prix de ferme, ce qui le portait à 8.400 francs.
M. de Roux de Reilhac renonça alors à affermer ses domaines, et mit à la tête de l'exploitation un régisseur M. Maudet.
224 hectares de terres cultivables étaient divisés en 10 métairies, dont le cheptel total s'élevait à la somme de 28.700 francs.
Les colons étaient endettés envers le maître. Les terres mal cultivées et manquant de fumier, ne permettaient pas la culture des plantes fourragères, et ne produisaient guère que des céréales, des pommes de terre et du sarrazin.
Grâce à l'activité et à la direction intelligente et expérimentée de M. Maudet, l'état de la propriété de M. de Roux de Reilhac s'est complètement modifié. En 1904 les bénéfices réalisés exclusivement sur les mêmes terres qu'on n'avait pu affermer en 1888, de 8.400 se sont élevés à 17.000 francs.
Les 224 hectares de terre sont aujourd'hui divisés en 9 métairies dont le cheptel total s'élève à la somme de 65.000 fr. soit une augmentation de 36.300 francs.
Les terres bien pourvues d'engrais de toutes sortes et cultivées avec soin produisent, outre les céréales et les pommes de terre, des haricots, du maïs, du trèfle, des carottes, des betteraves, des raves et des topinambours.
Nous ferons observer enfin que toutes ces améliorations ont été obtenues sans l'apport d'un nouveau capital, ou tout au moins cet apport a-t-il été minime, puisque selon les données mêmes de M. Maudet, le propriétaire n'a eu qu'à débourser les frais de quelques constructions rendues indispensables par les augmentations survenues dans la quantité des récoltes et du bétail.
Voilà ce qu'on a pu faire en Limousin avec des métayers.
Source : L'évolution du métayage en France, de Louis Durousseau-Dugontier.
M. de Roux de Reilhac renonça alors à affermer ses domaines, et mit à la tête de l'exploitation un régisseur M. Maudet.
224 hectares de terres cultivables étaient divisés en 10 métairies, dont le cheptel total s'élevait à la somme de 28.700 francs.
Les colons étaient endettés envers le maître. Les terres mal cultivées et manquant de fumier, ne permettaient pas la culture des plantes fourragères, et ne produisaient guère que des céréales, des pommes de terre et du sarrazin.
Grâce à l'activité et à la direction intelligente et expérimentée de M. Maudet, l'état de la propriété de M. de Roux de Reilhac s'est complètement modifié. En 1904 les bénéfices réalisés exclusivement sur les mêmes terres qu'on n'avait pu affermer en 1888, de 8.400 se sont élevés à 17.000 francs.
Les 224 hectares de terre sont aujourd'hui divisés en 9 métairies dont le cheptel total s'élève à la somme de 65.000 fr. soit une augmentation de 36.300 francs.
Les terres bien pourvues d'engrais de toutes sortes et cultivées avec soin produisent, outre les céréales et les pommes de terre, des haricots, du maïs, du trèfle, des carottes, des betteraves, des raves et des topinambours.
Nous ferons observer enfin que toutes ces améliorations ont été obtenues sans l'apport d'un nouveau capital, ou tout au moins cet apport a-t-il été minime, puisque selon les données mêmes de M. Maudet, le propriétaire n'a eu qu'à débourser les frais de quelques constructions rendues indispensables par les augmentations survenues dans la quantité des récoltes et du bétail.
Voilà ce qu'on a pu faire en Limousin avec des métayers.
Source : L'évolution du métayage en France, de Louis Durousseau-Dugontier.