Forgeneuve, un fief noble de Javerlhac

Forgeneuve — Fief avec forge et fonderie, dont la maison noble se composait d'après un procès-verbal reçu Jalanihat, le 7 septembre 1710, d'un corps de logis à deux étages, flanqué d'une tour ronde, et de l'autre côté d'un pavillon carré. Le même procès-verbal constate que par suite des rigueurs du grand hiver de 1709, ont été complètement gelés: tous les arbres fruitiers, du jardin et de l'enclos, huit petits châtaigniers, les noyers, les cerisiers, les plants d'une vigne de deux journaux et demi, les bois châtaigniers en totalité, les baliveaux et les deux tiers des chênes de la garenne et autres. Forgeneuve appartenait, avant 1505, à Dauphin Pastoureau. En 1624, François Coquet en était propriétaire dans deux actes de 1642, 1643, Maurice Coquet est qualifié de sieur de Forgeneuve, habitant au dit lieu noble. Dans un autre acte du 8 mars 1680, passé au lieu noble de la Forgeneuve, bail à métairie par Léonard Coquet, sieur du dit lieu, gentilhomme ordinaire de monseigneur le Prince, et capitaine de cavalerie dans le régiment de Noailles. Le 5 juillet 1695, partage de prés dépendant des biens délaissés par le dit feu Léonard Coquet, écuyer, dont deux cinquièmes pour messire Paul de Couhé, sieur du Mas et de St-Paul, habitant au dit lieu noble de Forgeneuve, pour les enfants issus de son mariage avec feu demoiselle Anne Coquet, et trois cinquièmes à maître François Bouthinon, avocat et juge de Varaignes et Jean Bouthinon, son frère. En 1706, le 2 janvier, bail à ferme des moulin et pressoir de Varaignes, par dame Anne de Couhé, veuve de Jean de Couhé, écuyer, sieur du Mas, habitant au lieu noble de Forgeneuve. En 1749, messire Pierre de Couhé, y habitait également. Le 27 septembre 1774. devant le Pot-Dauteuil, notaire à Paris, vente de Forgeneuve par M. de Montalembert, au comte d'Artois, et du 19 décembre suivant, procès-verbal d'état de lieux par Boyer, notaire à Nontron. Cession par M. le comte d'Artois à l'État pour une partie des forêts de la Marne et, enfin, vente par le Domaine, en 1854, au sieur Vallade-Beauchaud.

(Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1888)

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