Agris, La Rochette et Jauldes
Jean Gervais, sieur du Châtenet, et François Fureau, acquéreurs, en 1703, de la haute, moyenne et basse justice, et des droits et rentes dus au roi dans les paroisses d’Agris, La Rochette et Jauldes, se partagèrent à l'amiable, par acte du 22 septembre, les différents objets qui leur avaient été adjugés.
Jean Gervais se réserva les droits de justice, et le sieur Fureau les agriers et le droit de chasse dans tous les lieux sujets aux agriers et dans la forêt de Braconne.
Les héritiers Gervais et Fureau restèrent possesseurs de ce domaine jusqu'au 20 février 1766, à laquelle époque il fut revendu à Jean Caminade, bourgeois de Paris. Les finances d'engagement, liquidées à la somme de 2.720 livres 14 sous 10 deniers, furent acquittées par Jean-Claude-Olivier Caminade, un des fils du nouveau possesseur, entre les mains de M° Brice François Longeau Dupré, procureur au parlement, comme fondé de pouvoir 1° de Jean Gervais, seigneur de Puymerle; 2° de Pierre Fureau; 3° d'autre Pierre Fureau, tous deux habitants du village de Villemalet; 4° de Louis Gounin de La Coste.
6 septembre 1753. Sentence rendue au bureau des finances de la généralité de Limoges, portant réception de la foi et hommage rendue au roi par Jean-Baptiste Marien, bourgeois de Limoges, comme procureur de Jean Gervais, lieutenant criminel en la sénéchaussée d'Angoumois, de Pierre et autre Pierre Fureau , frères, de Louis Gounin, faisant tant pour lui que pour Marie Benoist, sa mère, tous représentants de défunt Jean Gervais et François Fureau, leur père et aïeul, pour raison des agriers qu'ils possèdent en commun par inoitié avec M. le duc de La Rochefoucauld, situés sur partie des paroisses de La Rochette et d’Agris, et aussi pour raison de rentes nobles, directes et seigneuriales, situés dans lesdites paroisses, ensemble pour la justice haute, moyenne et basse desdites paroisses et sur celle de Jauldes, sénéchaussée d'Angoumois, acquis de Sa Majesté par les feus Gervais et Fureau, leur père et aïeul , le 8 juin 1703, et relevant du roi à cause de son duché d'Angoumois.
17 juillet 1785. Acte de notoriété par lequel il appert que François Fureau, décédé, n'avait laissé pour seuls et uniques héritiers que Pierre et autre Pierre, Marie et autre Marie Fureau, ses enfants ; que Marie, aînée, épousa François Gounin de La Coste et qu'elle ne laissa qu'un seul et unique héritier, le sieur Louis Gounin de La Coste, son fils; que Marie, jeune, avait épousé Jean de La Quintinie et n'avait laissé que deux filles, Marie et autre Marie de La Quintinie; que Marie, aînée, avait épousé Louis Gounin de La Coste, son cousin germain ; que Marie, jeune, avait épousé Pierre Benoist, et n'avait laissé qu'une fille, Marie Benoist, épouse de François de Guitard.
Le retrait eut lieu le 20 mars 1786, et le trésorier général du comte d'Artois remboursa à M. Marc-Alexandre Caminade de Castres, fondé de la procuration de M. Caminade du Châtenet, la somme de 2,514 livres 15 sols, prix de l'adjudication faite en 1703.
Source : La Charente révolutionnaire, de Victor Bugeaud.
Jean Gervais se réserva les droits de justice, et le sieur Fureau les agriers et le droit de chasse dans tous les lieux sujets aux agriers et dans la forêt de Braconne.
Les héritiers Gervais et Fureau restèrent possesseurs de ce domaine jusqu'au 20 février 1766, à laquelle époque il fut revendu à Jean Caminade, bourgeois de Paris. Les finances d'engagement, liquidées à la somme de 2.720 livres 14 sous 10 deniers, furent acquittées par Jean-Claude-Olivier Caminade, un des fils du nouveau possesseur, entre les mains de M° Brice François Longeau Dupré, procureur au parlement, comme fondé de pouvoir 1° de Jean Gervais, seigneur de Puymerle; 2° de Pierre Fureau; 3° d'autre Pierre Fureau, tous deux habitants du village de Villemalet; 4° de Louis Gounin de La Coste.
6 septembre 1753. Sentence rendue au bureau des finances de la généralité de Limoges, portant réception de la foi et hommage rendue au roi par Jean-Baptiste Marien, bourgeois de Limoges, comme procureur de Jean Gervais, lieutenant criminel en la sénéchaussée d'Angoumois, de Pierre et autre Pierre Fureau , frères, de Louis Gounin, faisant tant pour lui que pour Marie Benoist, sa mère, tous représentants de défunt Jean Gervais et François Fureau, leur père et aïeul, pour raison des agriers qu'ils possèdent en commun par inoitié avec M. le duc de La Rochefoucauld, situés sur partie des paroisses de La Rochette et d’Agris, et aussi pour raison de rentes nobles, directes et seigneuriales, situés dans lesdites paroisses, ensemble pour la justice haute, moyenne et basse desdites paroisses et sur celle de Jauldes, sénéchaussée d'Angoumois, acquis de Sa Majesté par les feus Gervais et Fureau, leur père et aïeul , le 8 juin 1703, et relevant du roi à cause de son duché d'Angoumois.
17 juillet 1785. Acte de notoriété par lequel il appert que François Fureau, décédé, n'avait laissé pour seuls et uniques héritiers que Pierre et autre Pierre, Marie et autre Marie Fureau, ses enfants ; que Marie, aînée, épousa François Gounin de La Coste et qu'elle ne laissa qu'un seul et unique héritier, le sieur Louis Gounin de La Coste, son fils; que Marie, jeune, avait épousé Jean de La Quintinie et n'avait laissé que deux filles, Marie et autre Marie de La Quintinie; que Marie, aînée, avait épousé Louis Gounin de La Coste, son cousin germain ; que Marie, jeune, avait épousé Pierre Benoist, et n'avait laissé qu'une fille, Marie Benoist, épouse de François de Guitard.
Le retrait eut lieu le 20 mars 1786, et le trésorier général du comte d'Artois remboursa à M. Marc-Alexandre Caminade de Castres, fondé de la procuration de M. Caminade du Châtenet, la somme de 2,514 livres 15 sols, prix de l'adjudication faite en 1703.
Source : La Charente révolutionnaire, de Victor Bugeaud.