Le fief du Gond-Pontouvre
Il appartenait à la famille Taillefer. Entre 994 et 1028 il fut donné par Guillaume II Taillefer à la communauté des chanoines du Chapitre Cathédral d'Angoulême. Aldouin, son fils confirme la donation à laquelle sont jointes les redevances.
1458, une transaction est passée entre le chapitre et Jean, comte d'Angoulême, concernant la justice et les droits d'agrier à Roffy et au Gond dans la paroisse de l'Houmeau.
En 1579, François Nesmond, président du Parlement de Bordeaux a acquis les terres et la maison du Gond dont il rend hommage lige au Chapitre Cathédral.
En 1598, le 2 janvier, le Chapitre arrente des terres au pont du Gond à D. Marsillac, élu d'Angoumois.
En 1648, André Nesmond et ses frères vendent le fief du Gond avec le moulin et la métairie tenus en hommage à hommage au Chapitre, pour 13.000 livres à Pierre Piteau, marchand de l’Houmeau.
En 1653, le Chapitre entre en procès avec Piteau l'acquéreur de la Seigneurerie du Gond pour non paiement de rente seigneuriale et de ses arrérages.
A la fin du XVIIIème siècle, le Marquis Guillaume de Landouillette de Logivière, chevalier, inspecteur de l'artillerie des mers du Levant, propriétaire des Forges de Rancogne, acquiert le domaine du Gond.
En 1725, le domaine appartient à Mademoiselle Marguerite de Logivière. Cette demoiselle, qui joignait “aux agréments de son sexe, la force d'esprit, le génie supérieur et le courage du nôtre” avait perfectionné sa forge où l'on fabriquait des canons d'excellente qualité, des bombes et des boulets. De Rancogne ils étaient transportés par charrois jusqu'au Gond à l'embouchure de la Touvre dans la Charente à l'entrepôt de Melle de Logivière, puis étaient embarqués sur les gabares à destination de l'Arsenal de Rochefort. (Cet entrepôt était situé à l'emplacement de l'actuelle COFPA). Elle possédait sa propre gabare “Marguerite Logivière” et son embarcadère à l'embouchure de la Touvre se trouvait au bout de l'actuel Boulodrome.
En 1742, la Seigneurie du Gond appartient à Jacques Joseph, comte de Boixe, baron de Treignac et autres places et de dame Marthe Ambroy de Landouillette de Logivière, son épouse (soeur de Marguerite). Ils afferment par l'intermédiaire de leur fondé de pouvoir, Laurent Giron, directeur des Forges de Rancogne, leur fief et Seigneurerie.
En 1745, le domaine est la propriété de Pierre Charles de Ruffray, trésorier des vivres de la Marine au port de Rochefort. Il est dit seigneur de l'Houmeau. Il décède en 1770. Sa veuve se remarie à Julien René de la Grève qui prend le titre de Seigneur de l'Houmeau, le Gond, le Pontouvre et autre lieux.
En 1751, Maritz, fondeur du ministère, s'occupe d'établir de nouvelles machines à forer les canons : il en installe deux à Ruelle et deux aux forges du Gond chez Monsieur de Ruffray.
En 1786, la “forerie de canons” du Gond appartient à Mr Callaud qui la vend à l'Etat pour 15.000 livres.
Source : Gond-Pontouvre au passé et au présent, de Suzanne Marot.
1458, une transaction est passée entre le chapitre et Jean, comte d'Angoulême, concernant la justice et les droits d'agrier à Roffy et au Gond dans la paroisse de l'Houmeau.
En 1579, François Nesmond, président du Parlement de Bordeaux a acquis les terres et la maison du Gond dont il rend hommage lige au Chapitre Cathédral.
En 1598, le 2 janvier, le Chapitre arrente des terres au pont du Gond à D. Marsillac, élu d'Angoumois.
En 1648, André Nesmond et ses frères vendent le fief du Gond avec le moulin et la métairie tenus en hommage à hommage au Chapitre, pour 13.000 livres à Pierre Piteau, marchand de l’Houmeau.
En 1653, le Chapitre entre en procès avec Piteau l'acquéreur de la Seigneurerie du Gond pour non paiement de rente seigneuriale et de ses arrérages.
A la fin du XVIIIème siècle, le Marquis Guillaume de Landouillette de Logivière, chevalier, inspecteur de l'artillerie des mers du Levant, propriétaire des Forges de Rancogne, acquiert le domaine du Gond.
En 1725, le domaine appartient à Mademoiselle Marguerite de Logivière. Cette demoiselle, qui joignait “aux agréments de son sexe, la force d'esprit, le génie supérieur et le courage du nôtre” avait perfectionné sa forge où l'on fabriquait des canons d'excellente qualité, des bombes et des boulets. De Rancogne ils étaient transportés par charrois jusqu'au Gond à l'embouchure de la Touvre dans la Charente à l'entrepôt de Melle de Logivière, puis étaient embarqués sur les gabares à destination de l'Arsenal de Rochefort. (Cet entrepôt était situé à l'emplacement de l'actuelle COFPA). Elle possédait sa propre gabare “Marguerite Logivière” et son embarcadère à l'embouchure de la Touvre se trouvait au bout de l'actuel Boulodrome.
En 1742, la Seigneurie du Gond appartient à Jacques Joseph, comte de Boixe, baron de Treignac et autres places et de dame Marthe Ambroy de Landouillette de Logivière, son épouse (soeur de Marguerite). Ils afferment par l'intermédiaire de leur fondé de pouvoir, Laurent Giron, directeur des Forges de Rancogne, leur fief et Seigneurerie.
En 1745, le domaine est la propriété de Pierre Charles de Ruffray, trésorier des vivres de la Marine au port de Rochefort. Il est dit seigneur de l'Houmeau. Il décède en 1770. Sa veuve se remarie à Julien René de la Grève qui prend le titre de Seigneur de l'Houmeau, le Gond, le Pontouvre et autre lieux.
En 1751, Maritz, fondeur du ministère, s'occupe d'établir de nouvelles machines à forer les canons : il en installe deux à Ruelle et deux aux forges du Gond chez Monsieur de Ruffray.
En 1786, la “forerie de canons” du Gond appartient à Mr Callaud qui la vend à l'Etat pour 15.000 livres.
Source : Gond-Pontouvre au passé et au présent, de Suzanne Marot.