Le donjon de Marthon
Le site de Marthon revêt un caractère particulier avec son donjon roman dont la masse domine fièrement, sur un vaste horizon, la vallée du Bandiat.
Les traces de l'enceinte de cette grosse tour se retrouvent encore. Il reste là l'ensemble d'une belle forteresse du Xlle siècle.
Chaque face est appuyée par deux contreforts peu suillants. Dans la construction des murs, on remarque, par endroits, l'emploi d'appareil en diète de poisson.
De plan à peu près carre, le donjon a sur deux faces 12 mètres de largeur. Les deux autres faces ont 10 mètres 50. Les murs du rez-de-chaussée ont il l'est ei à l'ouest, 3 m. 50 d'épaisseur, au nord et au sud, 2 m. 80, tandis qu'au 1er étage il n'y a plus que 1 m. 70 d'épaisseur.
Le rez-de-chaussée est occupé pair un cachot circulaire, de 4 m. 80 de diamètre, voûté en coupole. Il n'y avait d'entrée, dans ce réduit obscut, que par l'orifice ménagé au centre de Va voûte.
La porte d'entrée était au premier étage, dont la salle était voûtée en berceau brisé. A l'angle sud-est, un escalier permettait de monter au sommet de l'édifice.
Le plus ancien des seigneurs connus de ce château, Hugues de Marthon, mourut au début du Xlle siècle. Cette seigneurie appartinl ensuite aux La Rochefoucauld.
Pendant la guerre de Cent ans, dans la nuit du 5 au 6 mai 1347, les Anglais surprirent Marthon et l'incendièrent. Le territoire, fut dévasté.
Plus tard, Marthon devint l'un des points d'appui de l'armée royale, lors des troubles occasionnés par les démêlés entre Louis XI et son frère Charles de Guyenne.
Plus impressionnant que le château du XVIIe siècle, restauré il une époque récente, le donjon de Marthon reste une belle parure pour cette petite cité, riche en belles et curieuses constructions religieuses et qui, lors de la convocation des Etats-Généraux de 1789, arborait encore son titre de ville.
(Journal L'Écho, 7 avril 1942)
Les traces de l'enceinte de cette grosse tour se retrouvent encore. Il reste là l'ensemble d'une belle forteresse du Xlle siècle.
Chaque face est appuyée par deux contreforts peu suillants. Dans la construction des murs, on remarque, par endroits, l'emploi d'appareil en diète de poisson.
De plan à peu près carre, le donjon a sur deux faces 12 mètres de largeur. Les deux autres faces ont 10 mètres 50. Les murs du rez-de-chaussée ont il l'est ei à l'ouest, 3 m. 50 d'épaisseur, au nord et au sud, 2 m. 80, tandis qu'au 1er étage il n'y a plus que 1 m. 70 d'épaisseur.
Le rez-de-chaussée est occupé pair un cachot circulaire, de 4 m. 80 de diamètre, voûté en coupole. Il n'y avait d'entrée, dans ce réduit obscut, que par l'orifice ménagé au centre de Va voûte.
La porte d'entrée était au premier étage, dont la salle était voûtée en berceau brisé. A l'angle sud-est, un escalier permettait de monter au sommet de l'édifice.
Le plus ancien des seigneurs connus de ce château, Hugues de Marthon, mourut au début du Xlle siècle. Cette seigneurie appartinl ensuite aux La Rochefoucauld.
Pendant la guerre de Cent ans, dans la nuit du 5 au 6 mai 1347, les Anglais surprirent Marthon et l'incendièrent. Le territoire, fut dévasté.
Plus tard, Marthon devint l'un des points d'appui de l'armée royale, lors des troubles occasionnés par les démêlés entre Louis XI et son frère Charles de Guyenne.
Plus impressionnant que le château du XVIIe siècle, restauré il une époque récente, le donjon de Marthon reste une belle parure pour cette petite cité, riche en belles et curieuses constructions religieuses et qui, lors de la convocation des Etats-Généraux de 1789, arborait encore son titre de ville.
(Journal L'Écho, 7 avril 1942)