Portrait d'un maire de La Rochefoucauld

Mathieu Pasquet de La Garde, né le 2 février 1757 à La Rochefoucauld et décédé le 5 avril 1831 à La Rochefoucauld, est un officier de cavalerie et maire de la Restauration.



Famille

Il est le fils de Pierre Pasquet du Bousquet, chevalier de Saint-Louis, et Suzanne de Maret. Cette dernière est la fille du capitaine du château de La Rochefoucauld.

Sa famille est l'une des plus riches et anciennes de la ville, et sa branche a été anoblie sous Louis XIV. Selon le dictionnaire de la noblesse, ses armes sont les suivantes : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef d'un croissant d'argent, accosté de deux étoiles du même, & en pointe d'une sphère d'argent, posée sur un pied d'or; l'écu timbé d'un calque de profil, orné de ses lambrequins d'or, d'argent & d'azur.

Il est élevé dans un hôtel particulier dans le centre de La Rochefoucauld. Il est émancipé avec ses cinq frères et trois sœurs après le décès de leur père en 1769.

Carrière militaire

Le 30 septembre 1770, il obtient une commission de sous-lieutenant dans le régiment de Limoges. Il intègre le corps des gardes du corps du roi en 1774.

Au moment de la Révolution, il sert auprès de Louis XVI et la famille royale. Il participe aux journées historiques des 5 et 6 octobre 1789.

Il émigre et rejoint l'armée des Princes en Allemagne en 1792. Les révolutionnaires le portent sur la liste des émigrés, et son dernier domicile est Taponnat, district de La Rochefoucauld. De 1793 à 1795, il est lieutenant dans les hussards de la Légion de Béon.

Carrière politique

Il rentre en France en 1804, après le couronnement de l'empereur Napoléon Ier, et épouse une veuve, Anne-Henriette Juzaud, en 1806. Il est définitivement amnistié le 21 mars 1808.

Le roi Louis XVIII lui offre le rang de major en 1814 et le fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est promu au rang de colonel en 1815 et reçoit la croix d'officier. Le 31 octobre 1815, il est retraité et pensionné.

Pasquet de La Garde est nommé maire de La Rochefoucauld en 1816. Il abandonne la municipalité avec la chute de Charles X en 1830. Il décède sans postérité l'année suivante.

Source : Généalogie Charente Périgord.

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