Pasquet de Saint-Projet, garde du corps de Louis XVI
Pasquet de Saint-Projet (Henry).
Famille d'Angoumois anoblie par l'échevinat d'Angoulême en 1623 et à nouveau en 1702.
Né le 25 octobre 1746 à La Rochefoucauld (Charente). Fils de Pierre, sr du Bousquet et de La Garde, capitaine des grenadiers royaux, et de Suzanne Maret. Frère des officiers qui suivent, de Clair-Mathieu, né le 18 juillet 1767, lieutenant au régiment de Lyonnais, émigré, garde du corps dans la compagnie de Gramont à la Restauration ; de François, né le 22 août 1745, capitaine dans le même régiment. Marié, à Rivières, le 15 mai 1772, avec Marie-Valérie Marantin (fille de Jean-Baptiste, sgr de Saint-Denis, subdélégué de l'intendant de Limoges, et de Catherine-Thérèse Huimon Bailleul, née le 23 août 1753 à Rivières, guillotinée le 2 juin 1794 pour avoir correspondu avec son mari. Trois enfants dont Jean-Baptiste, né le 4 avril 1773 à la Rochefoucauld, sous-lieutenant dans le régiment de Lyonnais, émigra, garde du corps à la Restauration. Reçu garde du corps dans la compagnie de Villeroy le 10 juin 1764, il obtint le rang de capitaine le 10 juin 1776, fut nommé porte-étendard brigadier le 18 avril 1788. Il émigra en août 1791 et fit la campagne de 1792 à l'armée des Princes. Il servit comme sous-officier au régiment de Broglie en octobre 1794, entré à l'armée de Condé le 26 novembre 1795, fut ensuite incorporé dans le 2e régiment de cavalerie noble et servit jusqu'au licenciement du 14 mars 1801. Amnistié le 8 mars 1803. Rentré dans la compagnie de Raguse comme maréchal des logis le 19 juin 1814, fut nommé sous-lieutenant porte-étendard le 1er juillet suivant et obtint une retraite de major le 1er novembre 1815. Mort en 1839 à Poitiers.
Source : Les gardes du corps de Louis XVI, de Gilbert Bodinier.
Famille d'Angoumois anoblie par l'échevinat d'Angoulême en 1623 et à nouveau en 1702.
Né le 25 octobre 1746 à La Rochefoucauld (Charente). Fils de Pierre, sr du Bousquet et de La Garde, capitaine des grenadiers royaux, et de Suzanne Maret. Frère des officiers qui suivent, de Clair-Mathieu, né le 18 juillet 1767, lieutenant au régiment de Lyonnais, émigré, garde du corps dans la compagnie de Gramont à la Restauration ; de François, né le 22 août 1745, capitaine dans le même régiment. Marié, à Rivières, le 15 mai 1772, avec Marie-Valérie Marantin (fille de Jean-Baptiste, sgr de Saint-Denis, subdélégué de l'intendant de Limoges, et de Catherine-Thérèse Huimon Bailleul, née le 23 août 1753 à Rivières, guillotinée le 2 juin 1794 pour avoir correspondu avec son mari. Trois enfants dont Jean-Baptiste, né le 4 avril 1773 à la Rochefoucauld, sous-lieutenant dans le régiment de Lyonnais, émigra, garde du corps à la Restauration. Reçu garde du corps dans la compagnie de Villeroy le 10 juin 1764, il obtint le rang de capitaine le 10 juin 1776, fut nommé porte-étendard brigadier le 18 avril 1788. Il émigra en août 1791 et fit la campagne de 1792 à l'armée des Princes. Il servit comme sous-officier au régiment de Broglie en octobre 1794, entré à l'armée de Condé le 26 novembre 1795, fut ensuite incorporé dans le 2e régiment de cavalerie noble et servit jusqu'au licenciement du 14 mars 1801. Amnistié le 8 mars 1803. Rentré dans la compagnie de Raguse comme maréchal des logis le 19 juin 1814, fut nommé sous-lieutenant porte-étendard le 1er juillet suivant et obtint une retraite de major le 1er novembre 1815. Mort en 1839 à Poitiers.
Source : Les gardes du corps de Louis XVI, de Gilbert Bodinier.